vendredi 1 mai 2015

ÉPILOGUE

LE VOYAGE DE RETOUR SE TERMINE À WILMINGTON

Après deux jours de réparations/préparatifs/nettoyage...

Falco sera attaché à un quai, à l'eau pendant les 6 prochains mois.

Falco est à vendre avec le courtier résident. Terry, un retraité d'environ 75 ans, qui me semble bourré d'expérience. Nous avons eu une longue discussion sur les conditions actuelles du marché de vente de voiliers. Il connait bien les bateaux.

Malgré la vente et l'incertitude, je fais faire quelques travaux par le boatyard. de ce côté aussi je suis confiant que les travaux seront effectués professionnellement. Le gérant de service est également un homme d'expérience. Falco devra être sorti de l'eau et la coque , partie sous l'eau), sera repeinte d'anti-salissure et une petite modification de la ligne d'eau, partie sous la jupette arrière sera faite. Également, quelques soupapes de passe-coques seront changées et le petit problème avec le presse-étoupe sera réglé.

Évidemment, la facture sera élevée... mais c'est toujours le cas!

Si Falco est vendu, tant mieux, les dépenses continues seront moindre.
Si non, le plaisir continuera!

dimanche 26 avril 2015

DE SOUTHPORT À WILMINGTON

Ce matin on annonce encore la fin du monde... "severe thunder showers likely between 1 and 3 pm, severe thunderstorms after 3 pm" Nous devons monter la rivière vers 11h00 pour arriver à la marina vers 15h00... On verra bien.

Une faible pluie intermittente nous fait porter nos cirés, pour la première fois de la vacance...



Le trajet n'est que de 20 miles. Nous faisons une heure de voile au début, puis on termine la route à moteur car le vent s'estompe. Nous entrons à la marina que je favorisait d'emblée et constatons que cette dernière est légèrement délabrée. Les gens y sont très gentils, mais il y a quelque chose qui me dit que les travaux laisseraient à désirer. Nous repartons aussitôt en direction de l'autre marina, mais il faut franchir un autre pont levant dont l'horaire ne nous permettra pas de passer avant demain.

Peu importe, la ville de Wilmington possède des quais publics que l'on peut utiliser moyennant un léger loyer. Il n'y a ni toilette ni douches, mais les quais sont flottants et munis d'électricité et d'eau.
Ce scénario nous convient parfaitement car nous avons accès directement au centre-ville historique de Wilmington, ville très similaire à Charleston, en plus petit.



Nous visitons quelques micro brasseries et retournons souper sur le bateau.

DE MYRTLE BEACH À SOUTHPORT

VENDREDI LE 24 AVRIL 2015,

Petite journée tranquille sur l'intracoastal. Il fait définitivement plus froid en Caroline du Sud qu'en Floride et que dans les Bahamas... Pour la première fois depuis le début de cette vacance, on doit porter un chandail.




Nous parcourons environ 25 miles jusqu'à Southport, petite ville près du Cape Fear, à l'intersection de l'Intracoastal et de la rivière Cape Fear qui nous mènera vers Wilmington. Nous stoppons ici, car le courant jusant (marée qui descend)  serait contre nous dans la rivière, ce qui nous ralentirait de 2 à trois noeuds. Nous attendrons l'heure idéale demain pour profiter du courant de flot pour monter la rivière.

Nous prenons une petite marche dans le tout petit village. Joli, mais rien d'impressionnant... nous trouvons un resto de BBQ typique des Carolines et j'achète le fameux porc effiloché du sud. Vlad aime bien le "beef brisket". nous en faisons une petite provision pour manger sur le bateau.


jeudi 23 avril 2015

LUNDI LE 20 AVRIL 2015,

Décidemment, la météo continue à nous metre en veille… encore aujourd’hui il nous faut rester au bord car une large bande d’orage franchira le nord est de la Floride à partir du milieu de l’après-midi jusqu’en soirée.

Au matin, nous devons nous rendre au bureau des douanes pour enregistrer notre arrivée et nous procurer notre permis de naviguer les eaux américaines.

Journée de repos à la marina. Nous avons fait l’ensemble de rien comme ativité, si ce n’est qu’un souper au petit resto sushi du coin.

MARDI LE 21 AVRIL 2015,

Départ à 8h30, direction Charleston, SC. Une navigation de 260 nous attend, ce qui devrait nous prendre environ 48 heures. Les conditions prévues sont assez calmes avec peu de chances d’averses et/ou orages.

Tellement peu de vent que l’on procède à moteur presque tout le long, à part quelques tentatives à la voile, infructueuses… nous ne maintenons pas une vitesse acceptable, étant donné que l’on ne veut pas passer une semaine en mer…

Donc le moteur nous pousse à 7 noeuds de moyenne. Nous atteignons même des pointes de vitesse de 10 noeuds lorsqu’on atteint le Gulf Stream.

MERCREDI LE 22 AVRIL 2015,

Ré-évaluation de l’heure prevue d’arrivée à Charleston… nous arriverions au milieu de la nuit prochaine à ce rythme. Pas question d’acéder à ce port à la noirceur, à mon goût.

Nous re-calculons une nouvelle route, cette fois vers Little River inlet, un autre 170 miles, heure prevue d’arrivée 10h00 am jeudi, avec la marée montante. C’est une destination qui nous permettrait de rencontrer un de mes amis de golf de Tremblant. Jacques Bédard et son épouse Collette séjournent à Sunset Beach ce printemps. J’espère que le rendez-vous fonctionnera.



Pendant la traversée, nous avons droit à un spectacle de dauphins qui durera plus d'une demi-heure... j'ai de beaux extraits vidéos trop volumineux pour le blogue.

Notre navigation vers Little River Inlet se passe agréablement avec les vents qui augmentent en force du sud ouest. Évidemment, on ne peut tout avoir de notre côté, nous procéderons au vent arrierre dans une mer qui grossit. Ceux qui connaissent le vent arrierre savent que c’est une des positions les plus inconfortables en ce qui à trait au roulis, ce mouvement de va-et-vient de côté responsible du mal de mer, ainsi que du manqué de sommeil…



Cela durera environ 18 heures! Bon point, par contre, le vent à augmenté à 20 à 25 noeuds avec rafales à 30 pendant la nuit, nous permettant d’avancer à la voile avec le foc seulement à des vitesses supérieures à 7 noeuds.

JEUDI LE 23 AVRIL 2015,

Nous arrivons à l’entrée de Little River Inlet vers 10h00 ce matin, avec la marée montante. L’accès y est facile, une chenail bien balisé entre deux jettées de pierre. Environ 3 milles plus loin, intersection avec l’ICW. Nous nous dirigeons vers le sud sur 5 milles pour se rendre à la marina Myrtle Beach Yacht Club où nous rencontrerons mes amis de golf de Tremblant, Jacques et Collette Bédard.




Nous sortons au resto et passons une soirée mémorable.

En résumé une belle traversée de Cap Canaveral à Myrtle Beach, environ 350 milles en 52 heures. On a besoin d'un peu de sommeil cette nuit...

dimanche 19 avril 2015

DÉCOMPTE VERS LA TRAVERSÉE

JEUDI 16 AVRIL 2015,

Une autre belle journée s’ammorce. Nous commençons par aller à terre, question de se délier les jambes et visiter le village de New Plymouth. Charmant petit village dont les rues sont à peine assez larges pour accomoder les voiturettes de golf. Je me rappelle du site pour y être passé en 2010 avec la famille. Nous avions essuyé un orage violent, nous étions en voiturette de golf louée et on s’était réfugié sous l’abri “tempo” d’un resident…




Au retour au bateau, nous nous sommes baigné tout en continuant le nettoyage de la coque sous l’eau. Après le diner nous nous sommes dirigés vers un très bel ancrage sauvage, celui de Powell Cay, à peine 12 milles à franchir. Le vent est léger entre 5 et 10 noeuds au grand largue et nous essayons le spi assymétrique. Tout fonctionne à merveille, mais la vitesse n’est pas au rendez-vous, les vents sont trop légers.


ANALYSE MÉTÉO, VENDREDI MATIN 6H30

CHRIS PARKER: annonce des vents légers du SW en continu pour les prochains jours. Par contre une forte chance d’orages violents pour ce soir, cette nuit et demain dans les Bahamas nord, soit les Abacos.

Pour le passage du Gulf Stream, même chose, à quelques différences au niveau des directions, et orages peut-être moins nombreux dimanche matin. Il recommande fortement d’être à l’abri dimanche après-midi, car des orages violents sont prévus en fin de journée.

RÉSEAU DU CAPITAINE: Les BWX (rapports par email) indiquent à peu près la meme chose que M. Parker, mais le coéfficient d’instabilité de l’air est extrêmement élevé, c-à-d chances d’orages forts (severe).

VENDREDI 17 AVRIL 2015,

Nous décidons de continuer vers Great Sale Cay, dernier ancrage protégé sur la route vers la “porte de sortie”, de façon à pouvoir être en position de partir demain, ou de rester, selon la météo révisée. Vents du SW 5 à 10 noeuds.  Voile au vent de travers, on maintient une vitesse moyenne de 6 noeuds puisqu’un léger courant de marée nous ralentit un peu.

En route, nous révisons notre plan et décidons de nous metre à l’ancre à Fox Town, l’ancrage nous semble plus protégé étant donné les nombreux orages prévus. On fait une petite ballade dans le village et continuons quelques bricolages et préparatifs pour la traversée de demain?


ANALYSE MÉTÉO, SAMEDI 18 AVRIL 2015.

Aie, aie, aie… toujours la meme histoire d’instabilité de l’air… plein d’averses, de grains et d’orages prévus dans l’atlantique tout le long du Gulf Stream et aux abords de la côte de la Floride… C’est supposé d’être mieux demain.

SAMEDI LE 18 AVRIL 2015,

Nous partons de Fox Town vers 10h la matin, diretion Great Sale Cay, pour la dernière nuit d’ancrage après avoir décidé de ne pas partir samedi à cause des orages nombreux… et d’attendre dimanche. Un grand nombre de voiliers se déplacent simultanément aujourd’hui, et vis-à-vis de l’île, plusieurs continuent, c’est donc dire qu’il y en a qui partent pour la taversée.

On change encore une fois d’idée et on continue avec eux. Nous entamons notre traversée à ce moment avec peu de vent et on doit procéder à voile-moteur. Nous mettons jusqu’à 23h00 pour nous rendre jusqu’au bout du Bahama Bank avant de prendre le cap sur Cape Canaveral. Le trajet complet depuis Fox Town mesure environ 140 miles. Nous voyons, tout au long de la nuit de nombreux éclairs de tous les côtés dans les cieux. À un moment donné, vers 2h00 un énorme nuage noir vient vers nous, accompagné de ses éclairs. On se dit que l’on devra essuyer tout un coup de vent. Miraculeusement, une brèche se forme dans les nuages, et on passe au milieu, sans rien subir sauf que le vent à monté à 22 noeuds pendant environ 2 heures.

Les conditions de navigation dans le Gulf Steam furent presqu’idéales, les vagues et la houle à peine inconfortables. Nous terminons notre traversée dimanche vers 13h00, dans une marina (quel luxe) de Port Canaveral.


Les douanes sont fermées le dimanche… curieux…

jeudi 16 avril 2015

EN ATTENTE POUR LA TRAVERSÉE

15 AVRIL 2015,

Danielle est partie ce matin avec les services taxi de "Miss V" sympathique grand-maman de Marsh Harbor. Pendant ce temps, Vlad et moi avons complété un ravitaillement de provisions et fait une lessive.

Durant l'après-midi nous nous sommes déplacés vers Green Turtle Cay en passant par le passage "Whale" qui était très calme à ce moment là. Nous sommes entrés dans White Sound pour remplir les réservoirs d'eau au Bluff House Marina, puis avons jeté l'ancre en face de New Plymouth.





Soirée paisible, avec une averse abondante en après-midi, question de rincer le bateau.

16 AVRIL 2015,

La météo demeure plutôt moche pour la traversée vers la côte est des USA. L'atmosphère est instable et de nombreux grains et orages nous attendent dans le Gulf Stream. Il y en aurait une groupe aujourd'hui et demain, puis une autre perturbation en apporterait dimanche soir et lundi.

J'espère traverser dans la nuit de samedi à dimanche... à suivre. Pour aujourd'hui, on reste dans les environs.

mardi 14 avril 2015

DERNIÈRE JOURNÉE POUR DANIELLE!

MARDI 14 AVRIL 2015,

Éveil de bonne heure et de bonne humeur! On part à la voile de notre ancrage et nous nous rendons à Fowl Cay National Park, une zone de récifs de coraux protégée des ravages des humains. Les coraux sont une peu plus éclatants de couleur, mais surtout bondés de vie aquatique. Belle plongée en apnée avec Danielle, Vlad se repose sur le Falco.










Nous revenons diner, prenons une petite marche sur la petite plage de l'île voisine et nous repartons vers Marsh Harbor ou nous devrons déposer Danielle demain matin. Nous faisons un tour de reconnaissance du village. La journée se termine avec le festin de départ... des queues de langoustes achetées chez le grossiste local.

lundi 13 avril 2015

LES ABACOS, PARTIE SUD

DIMANCHE 12 AVRIL 2015,

On se déplace vers Hope Town aujourd'hui. On a pris notre temps ce matin et visité la plage de Lynyard Cay, après avoir pêché un Amber Jack de trois livres. Le souper est décidé, riz frit au poisson à venir. Nous faisons une halte à un site de plongée en apnée sur notre chemin. Les coraux sont beaucoup moins éclatants que ce que j'ai déjà vu... je me demande si c'est à cause de la lumière du soleil ou est-ce vraiment un témoignage de la détérioration des coraux.




L'entrée à Hope Town est très peu profonde et même à mi-marée, nous passons à peine sans toucher le fond. Le havre est très charmant, tout petit, avec de nombreux mouillages. Le village est très beau, très propre et on voit ici le contraste entre les Abacos et les îles du sud. C'est nettement plus riche ici, à cause de la proximité aux USA. Belle fin de journée.



LUNDI 13 AVRIL 2015,

Repos forcé ce matin... soirée tardive... Nous faisons un petit tour à terre pour l'épicerie et se délier les jambes à vélo.



On part vers 13h00 pour nous déplacer vers Great Guana Cay et nous ancrer dans Fisher Bay, à proximité du fameux "Nippers" bar and grill. On fait une grande marche sur la plage et retournons au bateau pour déguster une de mes pizzas maison.

dimanche 12 avril 2015

DÉBUT DU CONVOYAGE DU PRINTEMPS

MARDI 7 AVRIL 2015,

Vols vers Nassau sans problèmes, via Atlanta. Nous sommes arrivés à Nassau à l’heure, Danielle nous a rejoint environ 20 minutes plus tard. Taxi vers la marina, via l’épicerie. Le retour sur le Falco se passe très bien, en fait au delà de mes espérances, en ceci que le bateau a été laissé très propre par les occupants précédents. Il me faut chercher plusieurs items, mais je finis par tout trouver et faire l’ordre (du moins, le mien…)

MERCREDI 8 AVRIL 2015,

Journée plus ou moins perdue à essayer de réparer les coulisseaux de grand-voile. Nous avons attendu des pièces neuves en provenance du Texas pour effectuer la réparation. FEDEX a livré le colis vers midi, nous avons attaqué le problème aussitôt que possible. L’enfer ! Les pièces ne s’adaptent pas bien à mon mât.  Bien que toutes les mesures sont les bonnes, je crois que le fait que le mât a probablement été peint au fil des années, l’épaisseur additionnelle créée par la peinture empêche le coulisseau de glisser convenablement sur le mât. L’expression « shit happens » prend toute sa signification. J’avais planifié en remplacer 5, c’est-à-dire les remplacer tous pour en faire une rénovation complète. Plan B : On retourne à la case départ et je répare les deux coulisseaux défectueux du mieux que je peux.

Un peu frustré, je constate que toutes mes démarches urgentes des derniers jours furent vaines, et la journée s’est envolée… heureusement, il y a pire que ça dans la vie !

JEUDI 9 AVRIL 2015,

On largue les amarres vers 9h00 et nous sortons du port de Nassau. Cap vers les îles Berry, vent le l’est autour de 12 nœuds. Notre cap est au largue, le bateau roule légèrement et malheureusement ce mouvement rend Danielle automatiquement inconfortable. Nous naviguons jusqu’à 14h30 sur ce cap et cette allure. Danielle s’étend et dort du mieux qu’elle le peut. Belle voile au largue et le bateau maintient une moyenne de 6.5 nœuds. Les Berrys sont une série d’îles à l’ouest des Abacos, dans le nord des Bahamas. Ces îles sont plus petites que les îles principales dans les Bahamas et peu nombreuses. Leur charme réside dans le fait qu’elles sont très peu fréquentées.




L’entrée vers Bonds Cay est houleuse en vue du clapot créé par le jusant de marée qui rencontre le vent, nous le franchissons sans trop de problème. Nous nous dirigeons ensuite vers la rive protégée du côté ouest de l’ile. On se baigne immédiatement et nous faisons la rencontre de Sandy, un sympathique américain qui navigue avec sa femme et une petite fille de 7 ans. Ils sont en transit vers les USA après un hiver passé au chaud. Nous ne sommes que 2 bateaux dans cette immense baie.

VENDREDI 10 AVRIL 2015,

Journée officielle de repos ! Festival de la farniente pour certains/es. J’ai bricolé toute la matinée et Danielle  m’a accompagné à la pêche durant l’après midi. J’ai fait plusieurs captures, principalement des « yellow tail snappers ». Le premier s’est caché dans une crevasse sous un petit récif, perte du poisson et du leurre… le deuxième et troisième ont aboutit sur notre table de souper, le quatrième s’est fait bouffer par un « trigger fish » tandis que je l’approchait du bord.

Super belle journée ensoleillée dans un endroit idyllique, couronnée par un très bon souper de poisson ! l’autre bateau est pari pendant la journée et on temine la journée seuls dans notre ancrage, face à notre île privée.



SAMEDI 11 AVRIL 2015,

Passage des Berrys jusqu’au Abacos. La route de 75 milles prend environ 11 heures. Nous décollons vers 8h30 et prenons le cap vers la pointe sud de Great Abaco au près bon plein avec 15 nœuds de vent. À cette allure, nous devons prendre un ris dans la grand-voile et nous faisons route à 7.5 nœuds, tout va très bien. On croise un pétrolier et devons dévier un peu de notre route.



Le vent baisse soudainement lorsqu’on contourne le cap sud de l’île et demeure entre 5 et 8 nœuds au grand largue, allure très lente sans un bon vent. Nous affalons les voiles et terminons la journée avec 5 heures de moteur et les lignes à la traîne… malheureusement, pas de captures.



Nous terminons la journée au coucher du soleil et nous nous ancrons en face de Linyard Cay, endroit normalement tranquille, mais 15 bateaux s’y trouvent déjà… je me demande comment se passera notre séjour dans les Abacos ?


jeudi 19 mars 2015

LA RELÂCHE? C'est fini. Dernière mise-à-jour de la relâche.

VENDREDI 13 MARS

On part pour Nassau aujourd'hui. Les vents de l'est sont a leur maximum (pour la plaisance) 25 noeuds avec rafales à 30. On y va, après avoir fait les préparations d'usage. Par contre, ce matin, j'ai "joggé" avec Mireille. Peu importe le temps et/ou la distance, pour moi c'est un petit exploit car je ne cours pas depuis des années et lorsque je le fais, je me blesse souvent... aujourd'hui, pas de problème!

Dès sortis de la marina, nous hissons les voiles et Falco décolle à 7 noeuds avec grand-voile seule. On finit par hisser le génois et on fait déjà des pointes de 8,5 noeuds. Notre traversée s'avère la plus excitante de toute la vacance. Des vagues de 2 mètres nous font "surfer" et l'action du roulis sur la coque fait en sorte qu'il faut barrer à deux mains avec de grands coups de barre pour maîtriser le cap, sans quoi c'est l'auloffée automatique. En fait, on porte un peu trop de voilure pour les conditions, mais l'équipage a de l'expérience.

Juste une petite erreur de ma part: J'ai omis de remonter le dinghy sur le pont, et nous le traînons derrière nous. Il se comporte quand même assez bien, mais je le vois presque chavirer à quelques reprises, puis une déferlante nous le propulse en collision sur le pont arrière... pas de dommage, mais vraiment "limite"! Ça aurait pu être un petit désastre...

Nous rentrons sur Nassau en début d'après-midi et on se rend au Nassau Yacht Heaven où nous rencontrerons le prochain équipage.

SAMEDI LE 14 MARS

Journée de ménage et de rangement. La visite arrive vers 15h00. Mon associé André avec sa famille, avec Chris Winlo et sa famille également prendront Falco pour 2 semaines pour, eux aussi, découvrir les Exumas. Un seul hic, un panne d'électricité à Nassau durera presque 2 jours pour nous empêcher d'utiliser le pouvoir au quai, ainsi que les laveuses/sécheuses pour la lessive. Au moins l'eau est illimitée et ne coute que 6$/jour. On utilisera la génératrice pour nos besoin en pouvoir (eau chaude, etc...) et on pourra prendre de longues douches chaudes à bord.

Tout se passe bine et je rencontre André et Chris pour leur montrer les détails de fonctionnement du bateau. Ils arrivent avec une montagne de denrées pour leur voyage. Nous les aidons à organiser les rangements.

En les mettant en garde sur un détail concernant le moteur, je constate qu'il y une accumulation d'eau dans le compartiment moteur. Je capote! j'avais vérifié la veille, et rien... au moins, je connais la source du problème et sa solution, mais il est 18h00 et on a une réservation au resto pour 12 personnes à 18h30!

Je reste à bord jusqu'à 19h30 et termine la réparation. J'arrive à table quand même à temps pour le plat principal et la soirée de groupe se termine agréablement.

DIMANCHE LE 15 MARS

Ça y est, c'est vrai, le voyage est fini. On part du bateau vers 10h00 pour nous rendre à l'aéroport. Nous avons tout de même eu le temps de terminer tous nos préparatifs pour présenter un bateau propre et fonctionnel à nos invités.

Voyage sans embûches, transfert à Toronto, et je me suis fait confisquer la bouteille de rhum souvenir que j'avais achetée à l'aéroport de Nassau. Les lois Bahamiennes sont bien différentes que celles du Canada. Taxi de Dorval jusqu'à la voiture entreposée chez Pierrette. Puis transit vers Tremblant. Dodo, épuisés, vers 23h00.

Demain matin l'école.

Il est tombé 30 cm de neige hier... mon retour au Québec est à la pelle! Drôle de pays! "Au moins, y fait pu frette"



















jeudi 12 mars 2015

JEUDI LE 12 MARS 2015

Aujourd'hui, déplacement vers le nord. Nous partons de Warderick Wells vers 10h00 avec comme destination Highbourne Cay. Sylvie veut que nous allions à la marina, ce n'est pas une mauvais idée puisque nous devons faire quelques travaux, un peu de nettoyage et les enfants doivent continuer les devoirs et leçons.

Le vent souffle sans cesse du secteur est de 15 à 20 noeuds. Un passage de 30 milles devait nous prendre environ 4 heures. L'allure est très stable et très rapide avec des pointes au dessus de 8,5 noeuds. Une autre journée mémorable de voile dans les Bahamas.




Rendus à destination je fais un service complet des deux moteurs pendant que les autres font leurs besognes diverses. Nous terminons l'après-midi avec une petite baignade et une ballade à vélo.

Demain, passage sur Nassau.

mercredi 11 mars 2015

LUNDI LE 10 MARS

Journée de repos à Staniel Cay. Nous sommes ancrés dans la grande et populaire baie de Big Major Spot. Les enfants vont étudier ce matin pendant que Sylvie et moi partirons en dinghy pour aller faire l’épicerie et chercher un peu d’eau. Le moteur de l’annexe, un Yamaha deux temps de 15 HP commençait déjà à mal fonctionner la semaine dernière. Pendant le passage vers le village de Staniel, le moteur a calé au moins un dizaine de fois. Je suis inquiet de la situation et décide d’entreprendre une reparation qui impliquera le nettoyage du filtre d’essence, démontage et nettoyage du carburateur et installer de nouvelles bougies. Ces travaux semblent avoir corrigé la situation.



L’après-midi se termine avec une rencontre baignade à une plage populaire à l’extrémité nord de la baie. Nous rencontrons encore l’équipage du bateau “Le Second”.  Mireille et Laurent divertissent les petits avec un concours de châteaux de sable. Nous visitons leur bateau, un Hunter 37 avant de retourner souper sur le Falco.

MARDI LE 11 MARS

Nous continuons notre route vers Nassau en faisant escale à un nouvel endroit, soit O’Briens Cay, une île dans le sud du parc des Exumas. Pour s’y rendre nous avons le vent au grand largue avec des rafales à 25 noeuds. Le bateau fait quelques pointes à 8 noeuds. Les conditions sont belles sur le “bank”, avec des vagues de moins d’un mètre. Pour accéder aux îles que nous désirons visiter, nous devons affaler les voiles et procéder à moteur dans des passages très étroits entre plusieurs îles et îlots. Nous passons tout près de la résidence exubérante de Johnny Depp sur Bell Island, une île privée qui lui appartient.




L’endroit est très peu fréquenté par les plaisanciers. On y a trouvé un seul mouillage exploité par le parc, mais il y a amplement d’options pour jeter l’ancre. Non loin de là, on trouve un magnifique site pour faire de l’apnée, le “Sea Aquarium Coral Garden”, qui vaut définitivement le detour. C’est assurément un des plus beaux sites des Exumas. Nous explorons ensuite des lagunes et plages sur l’île voisine.

MERCREDI LE 12 MARS

Nous quittons notre beau mouillage pour nous diriger vers Warderick Wells, quartier général du Parc des Exumas. Mireille, l'artiste de la famille, a entamé un projet il y a quelques jours. Sur une vieille planche de bois elle a sculpté le nom de notre bateau et nous laisserons cette oeuvre d'art sur un tas de reliques semblables. En effet, à Warderick, sur la plus haute colline qui domine l'atlantique, les équipages de passage qui le veulent, laissent le nom de leur bateau inscrit sur un morceau de bois de dérive. Nous l'avions fait en 2010, mais plus de trace de notre bout de bois... cette fois-ci,. la planche est sculptée, ce qui fait que l'écriture ne devrait pas s'effacer!





Le passage fût mémorable, vent encore au portant, mais l'angle était un peu plus aigu, vitesse avec des pointes au dessus de 8 noeuds. Très excitant.

lundi 9 mars 2015

MISE-À-JOUR, 9 MARS 2015

JEUDI LE 5 MARS

Journée de repos à Black Point. Une petite plongée dans les coraux sur la pointe nord-ouest de la sortie vers l’océan en compagnie de Patrick du bateau « Le Second ». C’est un amateur de pêche sous-marine avec harpon. Il recherche n’importe quelle grosseur de poisson comestible et je suis surpris de la taille de ses prises. Il se contente parfois de poissons aussi petits que 20 cm, du moment qu’ils sont comestibles. Je l’aide à garnir son lot en lui donnant ma petite capture.

Le reste de la journée est passée à faire la lessive et les enfants font des études. J’en profite pour nettoyer le BBQ et en changer le régulateur à gaz. Je le remets à neuf.


VENDREDI LE 6 MARS

Nous faisons le plein d’eau et partons vers le sud. Les vents du secteur est soufflent à 15 nœuds et la mer est calme du côté du « bank ». Notre destination, un ancrage à proximité de Little Farmer’s Cay situé à une quinzaine de milles d’ici. L’intérêt de cet endroit réside dans le fait qu’il y a une grosse caverne reconnue par les plongeurs spéléologues car des tunnels souterrains s’étendent supposément sur plus de 250 mètres.



Après un beau passage au près, sans vagues, à 7 nœuds, nous trouvons Oven Rock, un ilôt rocheux qui nous guide vers notre ancrage. Au cours de l’après-midi d’autres bateaux se joignent à nous, mais l’endroit est très tranquille. Nous allons à terre et trouvons le sentier qui mène vers la caverne. Cette dernière est facile à trouver. Très spacieuse, elle est garnie de stalactites et stalagmites. Dans fond de la grotte, un grand bassin d’eau salée nous apparaît et notre exploration décèle les fameux tunnels qui disparaissent vers les profondeurs. J’imagine que les amateurs de ce genre de plongée ont un sang-froid que je ne possède pas.



Nous continuons l’exploration de l’ile et trouvons une lagune sur la côte est. L’endroit est idyllique. Une plage immaculée borde la lagune qui est ronde, d’un kilomètre de diamètre, avec un petite brèche vers l’atlantique. Nous nous y baignons et profitons de cet endroit genre « carte postale ».

Au retour, nous reconnaissons « San Flo » un bateau avec un équipage que j’ai rencontré à Norfolk durant le convoyage vers le sud. Nous les avons croisés encore une fois durant notre voyage de Noël et Serge, le propriétaire, se manifeste quotidiennement sur le « Réseau du capitaine ». Ils nous invitent à bord pour l’apéro et nous rencontrons aussi un autre équipage, Sylvain et Carmen, qui sont à bord du bateau « Sweet Sin ». La fin de journée en leur compagnie fut très agréable et surtout, très drôle.


SAMEDI LE 7 MARS

Nous nous dirigeons aujourd’hui vers Rudder Cut Cay en passant par l’océan. Les mêmes vents qu’hier nous y mènent paisiblement. Un peu de pêche, à peine une heure, puisque l’entrée se situe à seulement 5 milles vers le sud. L’endroit et très joli, mais au bord d’une île privée où il nous est interdit de débarquer. On doit prendre le dinghy pour se rendre vers des îlots situés non loin de là. La curiosité de l’endroit est de trouver une sculpture sous-marine. Dans une petite baie, dans 10 pieds d’eau, on trouve un piano à queue avec une sirène en contemplation. On plonge dessus et nous prenons quelques photos cocasses.



L’ancrage est très beau, situé en face d’une grosse caverne sculptée dans une falaise rocheuse, mais le fait que l’île est privée limite l’exploration que l’on peut en faire.


DIMANCHE LE 8 MARS

Nos réserves d’eau baissent et il est encore temps de retourner vers Staniel Cay pour un peu de carburant, d’eau, d’essence et de provisions fraiches. Nous avons un vent de 15 nœuds de l’est qui nous poussera vers le nord-ouest au grand largue, en mer sur une distance d’environ 22 milles, un passage de 3 ou 4 heures. Les lignes sont encore à l’eau.

Finalement, ça mord vers 12h30. La ligne se déroule abondamment et cette capture promet ! Après nos manœuvres pour ralentir le bateau et le placer à la cape (presqu’arrêté), une bataille de 20 minutes nous permet finalement d’apercevoir une dorade d’une taille impressionnante. Nous réussissons à fatiguer le poisson et à le ramener à bord sans problème cette fois. Sylvie lui administre son coup de grâce avec le reste d’une bouteille de whisky. Le poisson mesure 46 pouces et pèse surement autour de 20 livres. Après s’être remis de nos émotions et mangé une bouchée, je filète le poisson dans le cockpit.



Nous arrivons à Staniel Cay vers 15h30 et faisons les provisions anticipées, à part l’épicerie, puisque fermées le dimanche. Nous retrouvons l’équipage du bateau « Le Second » et étant donné notre abondante réserve de poisson frais, nous les invitons à souper à bord. Ils sont à « Big Major Spot » et nous nous y rendons pour notre ancrage et le souper. Une autre soirée mémorable passée en bonne compagnie. Ce sont des gens charmants et leurs trois enfants, plus jeunes que les nôtres,  adorent Mireille et Laurent qui s’occupent bien d’eux.



jeudi 5 mars 2015

LES ALIZÉS PERSISTENT

PHOTOS À SUIVRE QUAND LA CONNEXION INTERNET SERA MEILLEURE...


LUNDI LE 2 MARS

Les vents du secteur est persistent toujours. Chris Parker, météorologue, explique que la présence de ces vents d’alizée par une compression des vents autour de fronts froids situés au sud des USA, ce qui bloque les vents à composante nord de se rendre dans les Bahamas. Pour nous, ce n’est pas un grand problème, sauf que nous ne nous dirigeons pas vers le sud-est pour le moment.

Nous avons décidé de quitter Georgetown et de voguer vers Lee Stocking Island, qui possède un bel ancrage près d’une station de recherche océanographique abandonnée. Avant de partir nous avons déplacé le bateau près de la ville pour faire le plein d’essence pour le dinghy, refaire le plein d’eau et enfin une petite épicerie.

Sortir de Georgetown et de la baie Elizabeth fut chose facile avec le vent au grand largue, toutes voiles sorties filant à 7 à 8 nœuds. On fait route nord-ouest vers Lee Stocking située à une vingtaine de milles de nous. On a mis deux linges à la traîne.

Finalement, de l’action à la pêche. Première capture, une dorade d’environ 5 livres. Malheureusement, elle s’est détachée au dernier moment, tout juste avant de l’embarquer. Puis, nous avons capturé un espadon. Ce genre de poisson se débat frénétiquement par moment en faisant des bonds prodigieux et des courses effrénées. Aussi, le poisson se braque de côté à la ligne et bloque littéralement la progression que l’on tente de faire en le ramenant vers le bateau. La bataille a duré plus de 30 minutes et lorsqu’on a finalement approché l’espadon du bateau, il a plongé sous le bateau pour ressortir de l’autre côté, le fil aboutit entre le safran et l’hélice. Quel malheur, cette impasse m’oblige à couper le fil et à relâcher le poisson. On ne mangera pas de poison ce soir, mais nous avons eu le plus beau spectacle de pêche de toutes nos aventures dans le sud.

MARDI LE 3 MARS

Journée de repos à Lee Stocking Island. Matinée relax avec des travaux à bord. Les étudiants font ce qu’ils doivent faire, la madame fait un super ménage d’une section de garde manger. On a trouvé une boîte de céréales contaminée par des petits insectes, ce qui nous rappela à l’ordre… toujours inspecter les achats dans les pays chauds. Au point de déballer les items le plus possible pour éviter d’embarquer ces bestioles nuisibles. De mon côté, j’ai du démonter la pompe de la toilette avant car elle était bloquée. Mon inspection révéla une accumulation de dépôts calcaires généralisés, obstruant ainsi les orifices et soupapes. Nettoyage complet et rebâtir l’intérieur… heureusement j’avais toutes les pièces de rechange.

Durant l’après-midi nous nous sommes baignés à une petite plage déserte et exploré l’extrémité nord-ouest de l’ile. Plus tard, après le retour au bateau, Mireille et moi sommes retournés à terre pour explorer le centre de recherche abandonné. Les bâtiments sont déjà en décrépitude avancée (station fermée en 2012) mais nous pouvons imaginer un centre très bien équipé. Nous voyons des vestiges d’ateliers, laboratoires, plusieurs résevoirs, une station de désalination de l’eau et une grosse génératrice.

Un chemin traverse l’île et même à une très belle plage très spacieuse. Difficile à croire qu’un tel emplacement ait été abandonné.

MERCREDI LE 4 MARS

Toujours le même portrait météo. Les vents du sud-est très présents soufflent à 20 nœuds avec rafales à 23. On prédit une très faible diminution et une reprise en force pour la fin de semaine. L’équipage me fait encore pression pour aller plus au sud. Je leur accorde que j’ai aussi le goût d’y aller qu’eux, mais les conditions ne s’y prêtent guère. Nous décidons de faire une tentative et on part.

Dans la passe qui mène à l’océan, courant de marée et vents opposés créent un clapot très impressionnant. Des vagues de 2 à 3 mètres sont nombreuses et se succèdent et nous les franchissons tandis que le bateau fait des sauts vertigineux. Il faut fermer toutes les écoutilles pour garder l’intérieur au sec et nous recevons plusieurs embruns dans le cockpit.

Une fois cet obstacle passé, nous sortons une seule voile, soit le génois (voile avant) et prenons un cap au près pour progresser vers le sud-est. La vague est encore assez grosse et le vent souffle. Le bateau est très gité et plutôt inconfortable dans ces conditions. Le plan change d’un commun accord et nous virons vers le nord-ouest, vent arrière pour une nouvelle destination : Black Point. L’ancrage y est très protégé des vents du secteur est, l’eau y est gratuite, on peut la puiser dans nos grosses chaudières à même des points sur la rue principale.

Coïncidence incroyable : nous retrouvons dans l’ancrage, une famille que nous avons rencontrés en 2010 à bord du bateau « Le Second ». Une couple d’enseignants de Mascouche avec leurs trois enfants. Ils n’ont pas trop changé, mais les enfants eux, ont bien entendu pas mal grandi. Ils passent la même remarque au sujet des nôtres… La journée se termine par un petit apéro de groupe sur le « Falco » en regardant le soleil se coucher et en échangeant nos histoires.



dimanche 1 mars 2015

ESCALE PROLONGÉE

DIMANCHE 1ER MARS

Ce matin les vents de l’est sont plus intenses qu’hier et soufflent déjà à près de 25 nœuds. Il semble que notre route vers Long Island et Conception, deux de nos destinations de prédilection, connaîtra une halte temporaire. Les vents sont modérés et viennent exactement de face à notre destination... La route vers le sud-est, dans ces conditions, est très inconfortable. On fait face à une houle de 3 à 4 mètres dans l’océan, et si on connaît la voile au près dans ces conditions, la route en ligne droite de 40 milles devient un zig-zag de 80 milles avec une gite excessive. Le moteur ne serait pas une option adéquate, puisque le progrès serait considérablement ralenti.

Tout cela pour dire que l’on patiente à Georgetown depuis hier et cela continuera aujourd’hui. Nous faisons des ballades sur la plage, emplettes au village (on ramène toujours 10 gallons d’eau potable avec nous), un peu d’apnée et on joue au ballon volant.

Encore une fois « y a pire que ça dans la vie ! »

Voici quelques photos du coin :










samedi 28 février 2015

GEORGETOWN

JEUDI LE 26 FÉVRIER

Nous avons passé la journée à la magnifique marina de Treasure Cay. Pas grand chose au menu, du repos, du lavage (laveuses/sécheuses gratuites) et un peu de plage en après-midi. Étant donné notre accès à l'internet sur le site, nous avons encouragé (forcé!) les enfants à faire quelques travaux scolaires.

Le temps est très chaud, humide et il ne vente pas beaucoup dans le port protégé. Nous avons recouvert le Falco de ses auvents pourrons cacher du soleil plombant.




VENDREDI LE 27 FÉVRIER

Nous avons rencontré le camion de propane vers 9:00 pour remplir notre réservoir vide. Plein d'eau avant de partir.

Départ vers 10h30 direction Georgetown qui est tout près, à 12 miles seulement. Nous avons pêché encore sur le trajet et malheureusement, toujours pas de prise. Nous sommes arrivés dans la baie Elizabeth vers 13h00 et nous nous sommes ancrés devant le village pour y faire l'épicerie.

Nous nous sommes ensuite déplacés vers la rive est de la baie et nous sommes à l'ancre avec environ 150 autres bateaux. Il faut dire que c'est la semaine de festival de voile à Georgetown et que l'achalandage y est à son niveau le plus élevé.

Nous sommes allés à la plage pour faire une randonnée jusqu'au sommet de "monument hill". Puis, une visite à volleyball beach nous fait voir la finale du tournoi de pétanque... on joue au ballon volant et la journée se termine paisiblement.


jeudi 26 février 2015

Quelques photos

Voici quelques photos pour illustrer les jours récents. La connexion internet étant de si piètre qualité, je ne pouvais le faire auparavant.

 LAURENT MAGASINE À NASSAU


 ON EST-TI VRAIMENT EN VACANCES?


 L'OMBRE DU FALCO: DANS LE FOND, C'EST BEAU


 PETITE BALLADE À L'ANCRAGE DE GALLIOT CUT


 SUIVI DE LA BAIGNADE


 PLAGE DÉSERTE...


COUCHER DE SOLEIL, TYPIQUE